jeudi 16 août 2007

Mystérieux Objets Célestes"

Aimé Michel, né en 1919 et mort en 1992, est un spécialiste des OVNI.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aim%C3%A9_Michel

Enfance agricole montagnarde, enseignant, diplômé en psychologie, licencié en philosophie, Aimé Michel entre en 1944 à la RDF(Radio Diffusion Française, future RTF puis ORTF), après avoir passé le concours des ingénieurs du son du studio d'essai en 1943, alors qu'il était en résistance. Il y travaille ensuite au service de la recherche, au contact de Pierre Schaeffer (membre de l'association « Travail et Culture » en 1946, en compagnie de Louis Pauwels).

Expert en méthodologie dès 1952, écrivain scientifique, il devint membre du « Collège Invisible » ufologique de Jacques F. Vallée dans les années 1970 (en compagnie de son ami l'astrophysicien Pierre Guérin).

En 1958 lors de la publication de son livre consacré à la vague d'OVNI de l'automne 1954 en France "Mystérieux Objets Célestes", il émet sa célèbre théorie appelée "orthoténie" (voir détail dans la biographie), dont le point d'orgue est la ligne dite "BaVic" (Bayonne-Vichy). Aimé Michel fut ainsi le premier à détecter, dans la course des OVNI de 1954, des « alignements ». Des droites, qui correspondent à des grands cercles tracés sur notre planète et dont le centre est celui de la Terre, passent par trois, quatre, cinq ou six points d'observations! Il est à noter que ces constats ne permettent pas d'orienter le déplacement d'un objet éventuel : dans les limites de 24 heures, elles ne définissent pas un parcours; tout se passe plutôt comme si l'objet s'était livré à des allées et venues au-dessus de la ligne.

Membre du comité rédactionnel de « Lumières dans la nuit » à partir de 1969, il écrivit de nombreux articles sur l'ufologie, le mysticisme, le monde animal et autres sujets dans des revues très variées ("Arts", « Sciences et Vie », « Tout Savoir », « Monde et Vie », Encyclopédie Larousse « Découvrir les Animaux » en 1971, « Planète » - chantre du Réalisme fantastique, à laquelle participèrent entre autres Remy Chauvin, Bernard Heuvelmans, Charles Noel Martin, Jean E. Charon et George Langelaan -, « Phénomènes Spatiaux », « Recherches ufologiques », « Question de », « France Catholique » Ecclésia, « Flying Saucer Review », « Archeologia » (avec un article sur son village natal), etc.). Dans le périodique « La vie des bêtes », il tient régulièrement la rubrique Les mystères du monde animal, durant les années 1960'. Du 26 septembre au 10 octobre 1964, Aimé Michel anima aussi des ateliers culturels sous l'égide de la revue « Planète » à Céfalù en Sicile, sur le thème « La vie dans l'Univers sidéral ».

Ses lecteurs apprécient généralement son intérêt appuyé pour « tout ce qui dépasse l'humain » et les défis de l'esprit. Qualifié d'esprit libre par son entourage, son objectif affirmé était de ne se laisser limiter par aucune contrainte extérieure.
Il était un grand ami des controversés Jacques Bergier et Louis Pauwels et se définissait lui-même comme un rebelle « pathologique ».

Sommaire

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Œuvres [modifier]

Ouvrages-clés d'Aimé Michel (notamment pour l'ufologie française... avec Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde en 1956, et Black-out sur les soucoupes volantes en 1958, de Jimmy Guieu) :

  • Montagnes héroiques, histoire de l'alpinisme, éd. Mame, 1953, coll. « Découvertes »: livre de vulgarisation sur l'histoire de l'alpinisme dans le monde. Aimé Michel raconte les exploits des alpinistes, depuis l'orée de l'histoire jusqu'aux plus récentes expéditions. C'est moins une histoire de l'alpinisme qu'une présentation des plus étonnants héros de la montagne, de leur âme, de leur visage, de leurs équipées les plus étonnantes, et parfois les moins connues.
  • Lueurs sur les soucoupes volantes, éd. Mame, 1954, coll. « Découvertes » (préface de son ami Jean Cocteau) (le second ouvrage ufologique français sera celui du lieutenant Jean Plantier Propulsion des soucoupes volantes, éd. Mame, 1955).
  • À propos des soucoupes volantes - Mystérieux objets célestes (MOC), éd. Arthaud, 1958, coll. « Clefs de l'Aventure/Clefs du Savoir », rééd. 1966; rééd. Planète (Présence Planète), 1966; rééd. Malesherbes, 1977; rééd. Seghers, 1978: étude scientifique consacrée aux OVNI en France, fin 1954 - premier récit détaillé d'une « vague » de « soucoupes volantes », suivie jour après jour, et souvent heure après heure. Aimé Michel fut ainsi le premier à détecter, dans la course des OVNI de 1954, des « alignements » (théorie de l'orthoténie - ces droites, qui correspondent à des grands cercles tracés sur notre planète et dont le centre est celui de la Terre, passent par trois, quatre, cinq ou six points d'observations! Il est à noter que ces constats ne permettent pas d'orienter le déplacement d'un objet éventuel : dans les limites de 24 heures, elles ne définissent pas un parcours; tout se passe plutôt comme si l'objet s'était livré à des allées et venues au-dessus de la ligne).
  • Le mystère des rêves (avec Wilhelm Moufang, William O. Stevens), Encyclopédie Planète, 1965.
  • Les performances animales, éd. Hachette, 1966, coll. « L'Aventure de la Vie ».
  • Histoire et guide de la France Secrète (avec Jean-Paul Clébert), Encyclopédie Planète, n°31, 1968; rééd. Denoël, 1979, « Légendes et traditions de France »: Mon voyage spirituel à travers la France visible et invisible. Naissance du sacré : la France des mégalithes : le sortilège gaulois : la France qui dit non : la longue marche (alpinisme et alchimie) : itinéraires : le guide du fantastique et du merveilleux, une géographie du sacré (la France engloutie : la France sauvage : la France des sanctuaires : la France des traditions : la France hantée : la France miraculeuse (des signes dans le ciel) : la France comme espace sacré.
  • De l'animal à l'homme: un entretien avec Konrad Lorenz par Jacques Brissot, film documentaire, auteur Aimé Michel, 1968, ORTF, coll. « Un certain regard », 50'.
  • Pour ou contre les soucoupes volantes (avec Georges Lear), éd. Berger-Levrault, 1969.
  • Mystérieuses soucoupes volantes (avec Jacques Vallée et Fernand Lagarde de « Lumières dans la nuit »), éd. Albatros, 1973, rééd. 1976.
  • Le mysticisme, l'homme intérieur et l'ineffable, éd. Culture, Art, Loisirs (CAL - CELT), 1973, coll. « Bibliothèque de l'Irrationnel et des Grands Mystères »: Psychologie de l'ineffable. Anormal et surnormal. L'alchimie de la douleur. Marie-madeleine de Pazzi ou l'abime de l'amour. Sculpter la chair. Le corps aux sources de l'âme. La neuvième clé. Conclusion: l'homme au-delà de l'homme.
  • Métanoïa, phénomènes physiques du mysticisme, éd. Albin Michel, 1973, rééd. 1986, coll. « Spiritualités Vivantes », série « Religions Comparées », n° 57 (rééd. revue et augmentée de Le mysticisme, l'homme intérieur et l'ineffable). Cet ouvrage fondamental traite des phénomènes physiques du mysticisme, des plus aberrants : lévitation, stigmates, bilocations, etc., aux plus simples. effets psychosomatiques dus à des changements d'états de conscience aujourd'hui étudiés et pris en compte par la science. Car, des annales historiques qui nous rapportent que sainte Thérèse d'Avila ou saint Philippe de Méri lévitaient en hurlant devant des cours royales stupéfaites, aux laboratoires qui analysent les ondes alpha, béta, thêta... du cerveau lors de la méditation, en passant par les innombrables témoignages sur la vie des mystiques à travers le monde, une seule et même question se pose : comment la quête métaphysique peut-elle créer des phénomènes et des faits qui transcendent, apparemment, les lois connues de la nature ? Ce livre passionnant y répond clairement, preuves à l'appui : il n'y a pas là dépassement mais accomplissement.
  • En quête des humanoides (avec Jacques Vallée, Charles Bowen (directeur de la « Flying Saucer Review » et auteur de l'ouvrage), Antonio Ribera, William T. Powers, Gordon Creighton, Coral Lorenzen, Dr W. Buhler, etc.), éd. J'ai Lu, coll. « L'Aventure Mystérieuse », 1974.
  • Les Extra-Sensoriels, volume de la collection Les Pouvoirs Inconnus de l'Homme (14 tomes), éd. Tchou-Laffont, 1976-1977: deux articles d'Aimé Michel sur les rêves, dans la 3ème partie sur « Les mystères de la personnalité ».
  • La fin du monde ?, reprise d'articles sous l'égide de Louis Pauwels d'un numéro de la revue « Question de » sur le sujet, éd. Retz (ou Albin Michel ?), 1977.
  • Mystérieux objets célestes, rééd. Robert Laffont, 1977, coll. « Les autres mondes et leurs énigmes ». Enrichie (même année: rééd. Malesherbes, et rééd. Seghers).
  • La face cachée de la France (avec Jean-Paul Clébert, Pierre Crépon, Jean-Michel Varenne et Jacques Brosse), coll. Mémoire Vive, tome I, éd. Seghers, 1978 (sous la direction de Louis Pauwels, préfacier). Chapitre d'A.M.: « L'Âme de la France à travers la tradition populaire ».
  • Un Homme branché sur le Futur" - Louis Pauwels

    "Le dernier Encyclopédiste" - Michel Picard


Liens externes


Documentaire ufologique avec Aimé Michel:

- Jacques Vallée, ufologue membre du « Collège Invisible » et ami d'Aimé Michel:

- Jimmy Guieu, par Richard D. Nolane:


George Adamski


George Adamski nait en Pologne le 17 avril 1891, et émigre aux USA avec ses parents lorsqu'il a 1 an 1/2. Après une vie errante incluant un service militaire près de la frontière Mexicaine, il se range et devient professeur de métaphysique et de philosophie. En 1936 il fonde en Californie un Ordre Royal du Tibet, qui restera relativement confidentiel. En 1944, il va sur les pentes du Mont Palomar en Californie : à côté du plus grand télescope du monde, il passe beaucoup de temps en astronome amateur à étudier le ciel à l'aide d'un réflecteur de 6 pouces.

Adamski développe une passion pour la vie extraterrestre et les ovnis. En 1946 il publie un article sur la possibilité de vie sur d'autres planètes [1].

Premières photos

Adamski













En 1948 il présente une première photo d'ovni. En 1949 il sort un livre de science-fiction intitulé Pionneers in Space (voyage vers la Lune, Mars et Vénus), en fait écrit par Lucy McGinnis (disponible à la Bibliothèque du Congrès, sous forme de microfilm) [2]. Le 29 mai 1950, il raconte avoir vu des escadres dans son télescope :

Alors que l'observait la Lune avec mon téléscope 6 pouces je remarquais plusieurs points de lumière minuscules s'élevant apparemment de la surface de la Lune. J'avais observé ce corps durant de si longs moments au cours des vingt dernières années mais je n'avais jamais rien vu comme ceux-là. J'attachais rapidement l'appareil photo et pris cette photo. Qu'ils aient été à la surface de la Lune ou stationnant loin d'elle dans l'espace je ne peux le dire. Tout ce que je sais est que les corps célestes naturels ne s'arrêtent pas, ni ne démarrent et changent de direction selon leur propre volonté. Je pense que des voyageurs interplanétaires pourraient utiliser notre satellite comme une base de temps en temps.

De nombreux astronomes ont observé des formations semblables [3]

"Photographie au télescope" d'Adamski, le 5 Mars 1951
Photographie au télescope d'Adamski, le 5 Mars 1951

A cette époque Adamski est visité par les Lorenzen qui gèrent l'APRO et vivent alors à Los Angeles. Ceux-ci le trouvent très agréable mais ne lui accordent pas grande crédibilité : Une fois, il a parlé plusieurs fois de la Lune comme une planète, se souvient Coral Lorenzen.

En 1951 il présente une série de 4 autres photos, qu'il aurait prises le 5 mars, avec son télescope 6 pouces. Adamski les présente comme des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première 1 seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo (ci-contre).

1er contact

Diagramme de la structure interne d'un "vaisseau mère" vénusien selon Adamski [4]
Dessin d'Adamski en 1952

Par la suite, Adamski affirme avoir été contacté par des extraterrestres : le 20 novembre 1952, il aurait installé son télescope dans un endroit favorable au passage des soucoupes volantes, au centre du désert de Californie et aurait attendu, avec 6 autres personnes : George Williamson et sa femme Betty, une connaissance nommée Al Bailey et sa femme, Lucy McGiness la secrétaire d'Adamski, et Alice K. Wells, la propriétaire du Palomar Gardens Cafe.

Très vite, un engin mystérieux aurait atterri. Un être de taille humaine, 1,70 m, se serait alors approché de lui, portant une sorte de combinaison de ski, des cheveux longs et blonds.

Adamski raconte :

Lorsque je me suis approché de lui j'ai ressenti une étrange sensation et je suis resté sur mes gardes. A ce moment j'ai jetté un oeil pour me rassurer et être sûr que nous étions tous les deux visibles de mes compagnons. Apparemment il n'y avait aucune raison de ressentir cette sensation, l'homme ressemblait à tout autre homme, et j'ai remarqué qu'il était relativement plus petit que moi et considérablement plus jeune.

Soudain, comme si un voile était ôté de mon esprit, le sentiment de prudence m'a quitté si totalement que je n'ai plus eu conscience de la présence de mes amis... A ce moment nous étions vraiment proches. Il fit 4 pas vers moi, nous amenant chacun dans les bras de l'autre.

Alors pour la première fois j'ai vraiment réalisé que j'étais en présence d'un homme de l'espace — un humain d'un autre monde ! La beauté de son apparence dépassait tout ce que j'avais pu voir. Et l'aspect avenant de son visage me libera de toute pensée personnelle. Je me sentais comme un petit enfant en présence de quelqu'un doté d'une grande intelligence et de beaucoup d'amour, et je devint très humble par rapport à moi-même... de lui émanait le sentiment d'une compréhension et d'une gentillesse infinie, avec une humilité absolue.

Il me fit comprendre qu'ils venaient en paix. Aussi, comme il le mima, qu'ils étaient préoccupés des radiations partant de la terre. Je lui demandais si cette préoccupation était due aux explosions de nos bombes et leurs vastes nuages radio-actifs ? Il compris cela rapidement et hocha la tête de manière affirmative [5].

Pied gauche
Dessin d'Adamski en 1952
Pied droit
Dessin d'Adamski en 1952

Heureusement, Adamski et son équipe ont opportunément emené du platre dans leur voiture, et ils s'empressent de faire un moulage des empreintes de pas du vénusien Orthon. On remarquera la forme de svastika (croix gammée) sur l'avant de empreinte droite, non sans rappeler les sombres fréquentations d'Adamski (Dudley Pelley, Ballard, Williamson) de l'époque.

Une des photos qu'Adamski aurait prise le 13 décembre 1952 à 9 h Palomar Gardens (Californie) à travers un téléscope de 6 pouces
Une des photos d'Adamski, prise le 13 décembre 1952 à Palomar Gardens (Californie)

Ce n'était qu'une 1ère rencontre. Le 13 décembre à Palomar Gardens (Californie), Adamski aurait fait une photo de leur soucoupe, restée célèbre (ci-contre)

Le "vénusien" serait revenu et, pour faire plaisir à l'écrivain, lui aurait fait faire une voyage express autour de la Lune, pour lui montrer des rivières et des lacs sur la face cachée [6].

En raison de la promesse du visiteur de me retourner ma plaque (de film photographique), je restais dans un état d'alerte constant.

(...) Je pus l'observer planer silencieusement dans ma direction - un appareil iridescent semblant fait de verre émettant ses brillantes couleurs dans le soleil du matin !

Je vis le support lâcher... ma seule pensée était alors d'obtenir les photographies ... une fois (la photo) terminée, et avec les témoins présents, et qu'une impression fut faite, il n'y avait plus trace de la photo d'origine - que je pris avant que le visiteur prenne le support - totalement effacée; et elle était remplacée par un étrange photographie et un message symbolique...[7].

Suite à ce premier contact avec ceux qu'il appele des Vénusiens, Adamski commence à dispenser sa bonne parole de la "Philosophie Cosmique". En 1953, il écrit Les soucoupes volantes ont atterri avec Desmond Leslie. Il y raconte ses rencontres, et cite des extraits du livre Les stances de Dyzan, décrit comme provenant de la planète Vénus et apporté aux Indes, pourtant réputé disparu :

Mais la vie avait besoin d'une intelligence pour embrasser l'univers. Nous ne pouvons la lui donner, dirent les ancêtres. Je ne l'ai jamais eue, dit l'esprit de la Terre. L'homme n'était qu'un bhuta vide et sans esprit (...) Ainsi, Venus envoya le plus grand de la planète, le "Sanat Kumara", le "Seigneur de la Flamme", qui descendit sur la Terre avec ses 4 grands maîtres et 100 assistants [8].

Le livre connaît un succès immédiat, étouffant les premières critiques.

Adamski fera ainsi un grand tort à une étude sérieuse des ovnis, de nombreux chercheurs se mettant alors à douter à priori des témoignages. On lui doit plusieurs document à l'authenticité sérieusement remise en cause. Ceci d'autant plus que les canulars et mystifications se succéderont à un rythme au moins aussi rapide que les authentiques apparitions d'ovnis. Le combat en particulier Donald Keyhoe qui le qualifiera d'employé d'un stand de hamburger alors que la presse donne à Adamski le titre d'"astronome" parce qu'il vit dans une maison sur le Mont Palomar où un grand télescope est en operation.

De 1959 à 1960, Adamski va porter sa parole hors des frontières, et est même reçu par la Reine Juliana de Hollande en 1959.

Visite au Pape

Adamski posant à côté d'une illustration de son émissaire Vénusien
Dessin d'Adamski en 1952

Le 13 mai 1963, Adamski rencontre le Pape Jean 23. Sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), Adamski demande à ses 2 amies May Morlet et Lou Zinsstag de rester là et de l'attendre. Il traverse alors la foule des touristes et disparaît derrière une porte éloignée. Quelques 30 mn plus tard, il réapparaît et raconte aux 2 femmes avoir vu Jean 23 qui était malade, très certainement, mais avait un teint rosé, et non olivâtre qu'on les gens atteints de cancer lorsqu'ils sont à l'agonie. Il dit aussi avoir vu la fameux jardins du Vatican au travers des fenêtres de la chambre papale (il racontera la même histoire au docteur Perego, alors que la chambre papale fait face à la place Saint Pierre, à l'opposé des jardins). 3 jours plus tard meurt Jean 23. Adamski est revenu avec une "Médaille Dorée d'Honneur" de la part du pape, qui serait, d'après un numismate romain, en fait un souvenir pour touriste produit par une société de Milan [9].

Plus tard, Adamski confessera que 4 savants du gouvernement américain étaient à l'origine du lancement de sa carrière d'ambassadeur des Frères de l'Espace. Ces savants appartenaient au laboratoire d'électronique navale de Point Loma, près de San Diego, et à une organisation similaire de Pasadena. Ceux-ci lui auraient demandé s'il voulait bien coopérer à une tentative collective de prendre des photos des étranges engins se déplaçant dans l'espace.

Adamski indiqua à propos des "foo-fighters" que ces boules de feu avaient pour objectif d'annihiler les effets désastreux des radiations atomiques.

Le film d'Adamski en 1965

En 1965, Adamski présente un film 8 mm pris avec Madelaine Rodeffer montrant un vaisseau vénusien en vol. Le 23 avril, il meurt d'une attaque cardiaque à Silver Springs (Maryland). Il est enterré dans le cimetière d'Arlington. Cette année-là est fondée la Fondation Adamski, dont le l'objectif déclaré est de promouvoir les faits scientifiques et la pensée philosophique pertinents pour comprendre que la vie humaine est la règle, et non l'exception, dans l'univers.

Auteur de :

  • Cosmic philosophy, 1961
  • Flying Saucer Farewell, Londres: Abelard-Schuman, 1961 ; réédité Behind the flying saucer mystery, New York: Abelard, 1961. OCLC 964949, 4020003, 2903347 (édition de poche).
  • Telepathy - The cosmic or universal language

Références :

  • Hallet, M.: George Adamski, Michel Moutet, Regusse, France, 1983.
  • Hallet, M.: Les sectaires d'Adamski, à compte d'auteur, Liège, Belgique, 1984 et 1988
  • Hallet, M.: George Adamski - Dernière synthèse, Edition privée, Liège, Belgique, 1994
  • Evans, H. & Stacy, D.: Le chapitre Adamski and his believers dans UFO 1947-1997, J. Brown Publ., Londres, 1997
  • Hallet, M.: Biographie d'un escroc, Edition privée, Liège, Belgique, 2000
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Projet Blue Book


Le projet Blue Book est une commission mise en place par l'US Air Force, afin d'étudier et d'enquêter sur le phénomène OVNI. Cette commission fut créée en 1952 et resta en activité jusqu'en 1969.

Sommaire

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Historique [modifier]

Les premières observations d'OVNI qui suivirent la fin de la Seconde Guerre mondiale (notamment la célèbre histoire de Kenneth Arnold) mirent rapidement l'armée américaine en alerte. Dès 1947, l'US Air Force lança le projet Sign qui devait étudier la réalité de ces phénomènes. Rebaptisée projet Grudge en 1949, cette commission fut rapidement décrédibilisée par ses prises de position systématiquement sceptiques et son flagrant manque de moyens. En 1951, suite à une importante vague d'observations d'OVNI, l'armée décide de relancer le projet avec plus de moyens et de sérieux.

Le 12 avril 1952, le projet Blue Book naît, dirigé par le capitaine Edward J. Ruppelt. Cette commission se divisera en une section d'étude, une d'investigation, un agent de liaison avec le Pentagone et des consultants scientifiques civils. Des observations d'OVNI extrêmement médiatisées se multipliant au cours de l'année 1952, les hautes sphères du gouvernement commencent à s'intéresser de très près à ce phénomène et décident d'accentuer l'investigation dans ce domaine. En septembre 1953, le capitaine Ruppelt démissionne de son poste. Il publiera, dès 1955, "The Report on Unidentified Flying Objects", livre relatant les cas les plus significatifs qu'il avait pu traiter au sein du projet Blue Book.

Le capitaine Charles Hardin reprend le commandement du projet en mars 1954. Devant faire face à de nombreuses attaques sur l'opacité de l'armée à propos du phénomène OVNI, le capitaine décide de déclassifier et rendre public le rapport spécial n° 14 du projet Blue Book. Ce rapport, qui conclut à l'inexistence des OVNI, est mis en vente auprès du grand public en octobre 1955.

Le capitaine George T. Gregory est nommé à la tête du projet en avril 1956 ; il sera remplacé par le major Robert J. Friend en octobre 1958. En avril 1963, le projet Blue Book passe sous les ordres du major Hector Quintanilla. En mars 1966, une observation d'OVNI extrêmement médiatisée et les prises de positions très sceptiques de l'US Air Force amènent plusieurs scientifiques civils du projet (dont Josef Allen Hynek) à prendre publiquement parti pour la réalité du phénomène OVNI et, donc, contre la position officielle du projet Blue Book. Ces divergences amèneront le gouvernement américain à commanditer, en 1969, un rapport d'experts auprès du docteur Edward Condon, de l'Université du Colorado afin d'établir ou non la réalité du phénomène OVNI. Le rapport Condon conclura que les OVNI n'existent pas et que tous les témoignages reposent soit sur une méprise avec des phénomènes naturels, soit sur des hallucinations et que toute recherche scientifique dans ce domaine ne présente aucun intérêt. Le projet Blue Book sera donc officiellement dissous en décembre 1969 et cessera toute activité en janvier 1970.

Champs d'étude et objectifs [modifier]

Lors de sa création officielle, le 12 avril 1952, l'US Air Force définit très clairement les trois objectifs du projet Blue Book :

  • Trouver une explication pour l'ensemble des témoignages d'observations d'OVNIs :
  • Déterminer si les OVNIs représentent une menace pour la sécurité des États-Unis ;
  • Déterminer si les OVNIs présentent une technologie avancée que les États-Unis pourraient exploiter ;

À cela, vint s'ajouter un rôle de porte-parole gouvernemental sur le phénomène OVNI qui obligea, à de nombreuses reprises, le projet Blue Book à délaisser l'objectivité scientifique pour répondre à des considérations plus politiques.

Faits et chiffres [modifier]

  • Le projet Blue Book étudia 12 618 et retint 3201 cas pour l'analyse statistique.
  • Sur les 3 201 cas retenus pour l'analyse statistique, il ressort que les cas avérés mais inexpliqués représente 22 % de l'ensemble, et que ce taux atteint 38 % pour les rapports faits par des observateurs militaires qualifiés (pilotes, contrôleurs, services de sécurité). Pourtant le secrétaire de l'armée de l'air, Donald Quarles, annonce le chiffre de 3 % lors de la conférence de presse du 25 octobre 1955, et diffuse un résumé trompeur de trois pages sans communiquer le rapport.
  • les archives du projet Blue Book comprennent 8 360 photos, 20 bobines de film (ce qui représente 6h30 de film) et 23 enregistrements audio d'interviews de témoins.
  • Conservées jusqu'en 1974 dans les archives de l'US Air Force, les archives du projet Blue Book sont stockées depuis 1976 aux archives nationales américaines après qu'on ait censuré tous les noms de témoins.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Blue_Book

OVNI


L'USAF et les OVNIS:

http://ufologie.net/htm/ruppeltwhoiswhof.htm

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Pour des informations concernant le Capitaine Ruppelt, lire son livre.

LES OVNIS VUS DE PRES:

http://ufologie.net/indexf.htm

Brigadier Général John B. Ackerman

Le Général Ackerman était chef de la Collection Division du D/I pendant toute la grande vague d'OVNIS 1952. Il n'avait aucun lien direct avec le projet mais il était vraiment très intéressé. J'avais l'habitude de passer le voir et il avait toujours eu des idées définies quant à ce que nous avions à faire et ce que nous devrions faire. Il tendait à devenir complètement passionné au sujet d'observations individuelles. Il a obtenu des copies de rapports d'OVNIS et à plusieurs reprises il était au téléphone voulant savoir ce que je projetais de faire avant même que j'ai eu le temps de digérer ce qui était dans le rapport. Ackerman avait un "accès direct" jusqu'au sommet, au ministre de l'Armée de l'Air et aux gens du ministère de la défense, et de temps en temps il invoquait quelque grand ponte du gouvernement et ce il disait ce qu'il pensait que je devrais faire.


L'expérience de Philadelphie (1943)

http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Philadelphia/

L'expérience de Philadelphie est parfois décrite comme précédée d'un autre projet hypothétique, le projet Rainbow. Par la suite, en 1943, le projet aurait été placé sous la direction du docteur von Neumann, avec sous ses ordres les docteurs Gustoff, Clarkson, Hilbert et Levinson. Certains racontent qu'Albert Einstein lui-même aurait aussi été invité à participer à ce projet, visant à pousser plus loin les investigations sur les problèmes liés à l'invisibilité d'êtres vivants, après le succès de la diparition d'objet comme les navires.

L'USS Eldridge
L'USS Eldridge

C'est le 22 juillet, un 1er test aurait été réalisé. Le 12 août (entre derniers jours d'octobre et la première semaine de novembre 1943 ?), le 3ème test est réalisé sur le navire U.S.S. Eldridge (ou DE 173), comportant un équipage. Le navire disparaît alors du quai de Philadelphie en quittant le continuum espace-temps et entre dans l'hyper-espace durant 4 h. Le navire réapparaît à la base de la Marine de Norfolk (Virginie) à plus de 640 km de là, pour enfin revenir à Brotherly Love, où il était ammaré. Cette expérience se serait cependant révélée désastreuse pour l'équipage, la plupart du personnel mourrant instantanément, certains semblant pénétrer ou disparaître de la réalité comme des fantômes, et d'autres étant totalement perdus dans le continuum espace-temps. Certaines personnes se seraient également retrouvées en partie fusionnés avec le navire (dans les cloisons, le plancher, etc.), comme si le navire et leur corps occupaient le même espace physique. D'autres, plus éloignés des générateurs, perdent totalement l'esprit et deviennent fous : les champs magnétiques les ont conduits dans des endroits différents, en des temps différents, ce qui a provoqué chez eux une confusion mentale grave. En octobre, la Marine US finit par reconnaître qu'il existe un réel problème avec le personnel et arrête le projet.

Le chantier naval de Philadelphie
Le chantier naval de Philadelphie

Charles Berlitz et William Moore poussent l'hypothèse plus loin dans un livre qui se conclut ainsi [Berlitz & Moore 1979, p. 160] :

Nous sommes intrigués par la possibilité qu'une expérience effectuée sous le contrôle de la marine puisse avoir fortuitement permis de franchir la porte d'un autre monde.

ou qui comprenait des suggestions postulant que :

si un navire pouvait être projeté dans un autre continuum d'espace et d'énergie, soit par erreur, soit délibérément, il serait également possible que ses occupants rencontrent des entités de l'autre côté.

Dans son livre Without a Trace, Charles Berlitz fait d'intéressantes comparaisons quant au phénomène espace-temps observé dans la région du Triangle des Bermudes (ainsi que dans d'autres "triangles" comme le "Triangle de la Mort" au large des côtes japonaises, la zone triangulaire des Grands Lacs, etc.) et l'expérience connue sous le nom de "Expérience de Philadelphie" (PX). Il indique :

A la mi-octobre 1943, la Marine des Etats-Unis aurait conduit une série de tests au Philadelphia Navy Yard, a Norfolk-Newport News, en Virginie, ainsi qu'en mer. Bien que de nombreuses choses aient été écrites sur "l'Expérience de Philadelphie" dans divers livres, magazines, et articles locaux ou étrangers, les sources d'information fondamentales restent rares. Des témoins sont décédés, d'autres ainsi que du personnel informé refusent d'être cités, et au moins un enquêteur s'est (supposément) suicidé. Même le nom de code de l'opération semble inconnu au sein de la Marine ; s'il venait a être identifié, les enquêteurs pourraient accéder aux documents de première main, s'ils existent encore ou ne sont pas classés à un trop haut niveau de secret. Quoi qu'il en soit, des indications et commentaires persistent à propos de l'Expérience de Philadephie, décrivant tous le même schéma : une expérience visant faire "disparaître" une navire de la Marine, qui fut une réussite, hormis pour l'équipage qui en subit les effets désastreux.

Le lien entre l'Expérience de Philadelphie et le Triangle des Bermudes réside dans l'indication de l'utilisation d'un champ magnétique artificiellement créé de manière à obtenir une disparition temporaire d'un contre-torpilleur (destroyer) et de son équipage. L'intérêt d'une telle expérience pour la Marine réside, bien évidemment, dans les possibilités de camouflage offertes par l'invisibilité des navires de guerre. Cependant, son intérêt d'un point de vue scientifique est sans commune mesure : des hommes et du matériel furent temporairement projetés dans une autre dimension.

Le docteur Manson Valentine, un ami et collègue du docteur Morris Jessup, le fameux astronome et cartographe de la Lune qui fut en relation avec le Bureau de la Recherche Navale à la suite de cette expérience, nota certains des incidents les plus remarquables de l'Expérience de Philadelphie, tel qu'il pu s'en souvenir au travers des correspondances qu'il eu avec le docteur Jessup :

D'après Jessup le but (de l'Expérience de Philadephie) aurait été d'éprouver l'effet d'un puissant champ magnétique sur un bâtiment et son équipage. On parvint à ce résultat en ayant recours à des génératrices magnétiques (dérivées du système K. F. Gauss). On utilisa à la fois des génératrices à courant pulsatoire et non-pulsatoire pour créer un énorme champ magnétique à bord du navire et dans ses alentours immédiats, en l'occurrence un bassin de radoub. Les résultats se révélèrent stupéfiants et d'une grande portée bien qu'il y ait eu des effets secondaires néfastes sur l'équipage. Dès le début de l'expérience, une lueur verte, vaporeuse, se manifesta, assez semblable à celle dont font état les survivants d'accidents survenus dans le Triangle qui évoquent un lumineux brouillard verdâtre. Bientôt, l'ensemble du navire fut submergé par cette étrange brume et le bâtiment, ainsi que son équipage, commença à disparaître à la vue de ceux qui se trouvaient sur le quai jusqu'à ce que, seule, la ligne de flottaison fût visible. Ultérieurement, le contre-torpilleur fut signalé comme ayant apparu et disparu à Norfolk, en Virginie, ce qui était peut-être le résultat d'un essai de navigation invisible, comportant un phénomène de déviation du temps.

On rapporta... que l'expérience fut réussie en mer, avec un champ effectif d'invisibilité de forme sphérique s'étendant sur 100 m (yards ?) de chaque bord qui laissait entrevoir la dépression causée par le bateau dans l'eau, mais pas le bâtiment en soi. Avec l'intensification du champ de force, certains membres de l'équipage commencèrent à disparaître; ceux-ci ne purent être retrouvés que grâce au contact physique et ils ne redevinrent visibles que par l'intervention d'une technique relevant de l'imposition des mains... le rétablissement total pouvait poser un sérieux problème. Des rumeurs circulèrent, assurant que des hommes avaient été hospitalisés, que certains étaient morts et que d'autres souffraient de dérangements mentaux.

D'une façon générale, les capacités psychiques semblaient avoir été aiguisées, alors que chez certains hommes les effets de la transmutation due à l'expérience se perpétuaient ; ils disparaissaient provisoirement et réapparaissaient tandis qu'ils se trouvaient chez eux, dans la rue, ou qu'ils étaient assis dans des bars ou restaurants, à la stupeur de ceux qui les entouraient. A deux reprises, l'habitacle du navire fut la proie des flammes pendant son remorquage vers la terre et le bâtiment subit d'importants dégâts [Berlitz 1977].

Image extraite du film The Philadelphia Experiment de Stewart Rafill (1984)
Image extraite du film "The Philadelphia Experiment" de Stewart Rafill (1984)

Le lien entre Jessup et l'Expérience de Philadelphie est fortuit ou prédestiné, selon l'interprétation de chacun. Le docteur Jessup, qui au cours de sa carrière d'astronome s'intéresse particulièrement aux ovnis, publia un 1er ouvrage sur le sujet intitulé The Case for UFO [1955]. Quelques temps après sa publication, parmi ce qu'il considére dans un 1er temps comme le courrier normal de lecteurs reconnaissants, il trouve un courrier en 2 parties émanant d'une personne signant Carl M. Allen (mais Carlos Miguel Allende dans l'adresse de retour), contenant des références à une expérience de la Marine, au Philadelphia Navy Yard et en mer, avec des noms, des dates, et aussi des détails inhabituels. L'examen de certains extraits de cette correspondance tend à suggérer pour quelles raisons Jessup, en tant que scientifique, trouve ceci intéressant au point de lui demander dans sa réponse de plus amples informations. Dans sa première lettre, en débutant avec une discussion sur la théorie des "champs unifiés" d'Einstein, le correspondant écrit :

...Le "résultat" fut la complète invisibilité d'un navire, de type contre-torpilleur, et de l'ensemble de son équipage, alors qu'ils étaient en mer (Oct. 1943). Le champ était effectif dans une zone correspondant à une sphère applatie, d'un rayon d'une centaine de yards (plus ou moins, en raison des positions de la Lune et de la latitude) à partir du navire. Toute personne au sein de cette sphère prit une forme vague, tout en observant les personnes de l'équipage du navire dans le même état, marchant dans le vide. Toute personne en dehors de la sphère ne pouvait rien voir d'autre que la forme de la coque du navire dans l'eau, dans la mesure, bien sûr, où cette personne était assez proche pour voir, juste aux limites extérieures du champ. Pourquoi vous dire cela aujourd'hui ? C'est très simple. Si vous êtes fou, alors vous révélerez cette information. La moitié des officiers et de l'équipage de ce navire sont aujourd'hui fous à enfermer. Quelques-uns d'entres eux sont même confinés dans des endroits où ils reçoivent une aide de la part de scientifiques lorsqu'ils "deviennent perdus" ou "deviennent perdus et deviennent figés". "Devenir perdu", un effet secondaire affectant les hommes ayant été trop exposés au champ, n'est pas du tout une expérience déplaisante pour les marins sainement curieux. Cependant, c'est lorsqu'en plus ils "deviennent figés" qu'il appellent ça "l'enfer constitué". L'homme victime de cet état ne peut bouger de son propre gré à moins que deux ou plus de ceux qui se trouvent dans le champ ne le touchent rapidement, sans quoi, il se "fige".

Si jamais un homme vient à se "figer" sa position doit être marquée précisément, puis le champ est coupé. Tout le monde sauf l'homme "figé" peut alors bouger ; pour apprécier une nouvelle fois une apparente solidarité. Le membre de plus récent de l'équipe doit alors s'approcher du point répéré, où il va trouver le visage de l'homme "figé" ou sa peau nue, non recouverte comme à l'habitude de son uniforme. Cela peut prendre parfois seulement une heure, comme toute la nuit et tout le jour, comme dans le pire des cas, où il fallu 6 mois pour ainsi "défiger" un homme.

Les "hommes figés" profondément n'ont pas la même perception du temps que nous. Leur état est comparables à celui de personnes semi-comateuses, qui vivent, respirent, voient et ressentent mais sont complètement insensibles à une multitude de choses qui pour eux constituent un "monde inférieur". Un homme figé de manière classique est conscient du temps, parfois très précisement. Ils sont tout aussi conscients du temps que vous et moi. Le premier "figé profondémment" a comme je l'ai dit prit 6 mois à être rectifié. Cela coûta également plus de 5 millions de dollars en équipement électronique et un emplacement spécial pour navire. Si, aux alentours du Philadelphia Navy Yard il vous arrive d'observer un groupe de marins en train de poser leur mains sur un de leur collègues ou dans l'air, observez les doigts et extrémités de l'homme. Si elles semblent vasciller, comme dans un mirage dû à la chaleur, hâtez-vous et poser vos mains sur lui, parce que cet homme est le plus désespéré de tous les hommes du monde. Aucun de ces hommes ne voudra plus jamais redevenir invisible. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de dire plus avant pourquoi cet homme n'est pas prêt à subir le travail d'un champ de force.

Vous entendrez de la part de ces hommes des phrases telles que "attrapé dans le flux" (ou "l'envoi") ou "figé dans le vert" ou "pris dans la mélasse" ou "J'allais vite", phrases désignant certains des effets secondaires de fin de décade exercés par le champ de force. "Attrapé dans le flux" décrit exactement la sensation d'être "pris dans la mélasse" qu'un homme éprouve en restant soit "profondément figé" ou "complètement figé". "Pris dans l'envoi" peut également désigner ce qu'un homme ressent brievement lorsqu'il est en passe de "devenir vide" malgré lui, c'est-à-dire de devenir invisible ou en passe de se "figer", "profondément" ou "complètement".

Il reste aujourd'hui très peu des membres de l'équipage du D-E expérimental d'origine... La plupart sont devenus fous, un d'entre eux a carrément marché "au travers" des murs de ses quartiers devant les yeux de sa femme et de son enfant et deux autres membres de l'équipage (que l'on ne revit jamais) "entrèrent dans la flamme", c'est-à-dire se "figèrent" et prirent feu alors qu'ils transportaient des compas traditionnels de petits navires : l'un des hommes transporta le compas et prit feu, tandis que l'autre arriva pour "imposer ses mains" et y arriva presque, mais prit feu lui aussi. La foi en "l'imposition des mains" mourut lorsque ceci arriva et les esprits des hommes furent emportés par le score.

...L'expérience fut un succès complet. Les hommes représentèrent un échec total...

La lettre d'origine

Un mystérieux informateur, Carlos Allende affirme avoir été témoin cette expérience, à bord d'un contre-torpilleur bourré d'instruments : un champ magnétique fut créé et une sorte d'explosion eut lieu, à la suite de laquelle plusieurs marins subirent des blessures graves.

Après cette térrifiante explosion mes cheveux tombaient par poignées et j'observai la même chose chez d'autres marins... raconte Allende. Il affirme avoir été témoin d'une expérience terrifiante avec un champ magnétique, expérience dirigée par Albert Einstein en personne : Je l'ai regardé, je l'ai vu, j'ai observé sa naissance, son évolution, l'action et la réaction sur le véhicule sur lequel le superchamp était appliqué. Je l'ai senti et, comme l'odorat est lié aux papilles gustatives, ma bouche a goûté son odeur d'ozone et mes oreilles ont entendu le grésillement de l'enveloppe électrique qui l'entourait.

Dans l'histoire de la marine, cette période marque un tournant dans l'application de la science à l'art de la guerre. Des pionniers en recherche opérationnelle comme von Neumann travaillaient alors sur l'optimisation de la taille et de la fréquence des convois qui traversaient l'atlantique. Il était devenu crucial de ravitailler les troupes anglaises et américaines en Europe et en Afrique tout en évitant les redoutables sous-marins allemands. Et un nouvel appareil, le radar, venait d'être mis en service pour détecter avions et bateaux, y compris la nuit et dans le brouillard. Jacques Vallée pense qu'il est tout à fait possible que Carlos Allende (avec qui il correspondit durant une année) ait été le témoin d'une expérience de marine effectuée dans le but de rendre un bateau invisible... pour un radar ! Un essai de technologie "furtive", en somme.

Le Maylay

Un autre navire, le Maylay, aurait également selon Carlos Allende, au cours de son voyage de fin mai à début juin 1947, failli chavirer à la suite d'une explosion kilotomique (sic)... C'est le seul navire à avoir survécu à l'explosion d'un ovni. C'est le seul à avoir des trous (de tout petits trous) dans son blindage causés par un ovni de près de 500 m de diamètre... Je suis bien placé pour le savoir : je faisais partie de l'équipage, à l'époque; j'étais au gouvernail.

Des séquelles

Dans ses écrits, Carlos Allende fait référence à une mystérieuse disparition de marins dans un bar de Philadelphie au milieu des années 1940s. Dans la littérature portant sur l'expérience de Philadelphie, il est fait mention d'une histoire semblable signalée dans la presse locale sous le titre D'étranges Circonstances Entourent une Querelle de Taverne. Dans cet article, on raconte que des officiers de police furent appelés pour aider des membres de la patrouille côtière de la Navy à interrompre une bagarre dans une taverne proche du chantier naval de la Marine à Philadelphie. A leur arrivée, des témoins affirmèrent que 2 des marins impliqués avaient soudainement disparu. Ils se sont tout simplement volatilisés, juste ici, déclara l'une des serveuses. Malheureusement, il n'y eut ni confirmation, ni démenti de l'incident et aucun des ouvrages où ces faits sont rapportés ne donne de date ou le nom du journal en question.

La position officielle de la Navy

A toutes les requêtes touchant l'expérience de Philadelphie, le ministère de la Marine basé à Washington D. C. répond par une lettre standard, dans laquelle il est dit :

Nous recevons depuis des années d'innombrables demandes au sujet du prétendu "Projet" ou "Expérience de Philadelphie", et du rôle qu'y aurait joué l'Institut de la Recherche Navale.

La fréquence de ces demande augmente à chaque fois que l'expérience est mentionnée dans la presse populaire ou dans un ouvrage de science-fiction. La génèse du mythe de l'expérience de Philadelphie remonte à 1955, date de publication de The Case for the UFO, ouvrage de feu Morris Jessup, un scientifique titulaire d'un doctorat en astrophysique.

En 1956, un exemplaire du livre de Jessup fut posté anonymement à l'Amiral Furth, directeur de la Recherche Navale. Les pages du livre étaient émaillées de notes manuscrites et de marginalia... Les notes impliquaient une connaissance des ovnis, de leur système de propulsion et, plus généralement, de la culture et du génie des êtres présents à bord de ces ovnis.

La Marine ne fit jamais aucune étude officielle du manuscrit. Et pour ce qui est de l'expérience de Philadelphie, la Marine ne fit jamais de recherches sur l'invisibilité, pas plus en 1943 qu'à toute autre date.

La Marine indiqua également que :

Si elle avait réellement été faite, une découverte scientifique d'une telle portée aurait pu difficilement demeurer secrète aussi longtemps.

Elle rappelle aussi que l'Institut de la Recherche Navale n'existait pas avant 1946.

Nous ne croyons pas qu'une telle expérience soit possible, si ce n'est dans le monde de la science-fiction.

Selon Bielek, En 1947, le projet Philadelphie aurait été réactivé sous le nom de projet Phénix, toujours sous la direction de von Neumann, au BNL travaillant sur l'espace-temps. Le but est de comprendre le problème survenu avec l'équipage lors de l'expérience de 1943, ainsi que d'étudier les applications de ce projet pour rendre les navires et les avions invisibles au radar (la technologie furtive d'aujourd'hui).

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Preston Nicolas ingénieur sur le projet, créateur de l'antenne Delta-T des générateurs de l'Eldridge.

Références :

Home > Phénix

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